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L’histoire de l’hypnose remonte au 18^e siècle (peu avant la Révolution Française) avec les recherches d’un certain Franz-Anton Mesmer  (à ne pas confondre avec l’artiste Canadien « Messmer », qui n’a d’ailleurs pas choisi son nom de scène par hasard ).

C’est donc avec ce médecin autrichien que pour la première fois dans l’histoire de la médecine occidentale, des médecins vont chercher à provoquer et à utiliser les états et conduites autrefois interprétés comme surnaturels.

Ce fut au début du 20ème siècle, que l’hypnose pris son essor grâce au psychiatre américain, Milton H. Erickson.  Il utilise très tôt l’auto-hypnose comme un outil dans sa propre lutte contre une paralysie motrice et sensorielle de tout le corps apparue dans le cadre d’une poliomyélite. Avec l’auto-hypnose, il sortira de cette paralysie ce qui l’amènera à une grande conviction à propos des effets thérapeutiques de la suggestion et de l’hypnose. Milton Erickson va permettre un renouvellement complet de la pratique hypnothérapeutique.

Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, une séance d’hypnose thérapeutique ne ressemble en rien à un tour de magie. La méthode se pratique en position allongée ou assise et la personne ne perd jamais connaissance. Le psychiatre Milton Erickson a élaboré cette technique en l’appliquant à lui-même, au cours de nombreuses sessions d’auto-hypnose. Au cours de la séance, la voix du thérapeute guide la personne afin qu’elle puisse atteindre l’état de transe hypnotique ou état de conscience modifié, afin que son corps se situe entre veille et le sommeil.

Hypnose vient du grec ancien ὕπνος, húpnos (« sommeil »)